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nina

Nina a dû lutter pour trouver son safe space*, au sens propre, comme au sens figuré !  Par le passé, iel a fait partie de la League of Lady Wrestlers [Ligue des lutteuses], un mouvement féministe et performatif qui s'attaquait aux stéréotypes de genre sur le ring, un contexte propice à l’exploration et à l’acceptation de son identité queer. Cette expérience lui a appris qu’il faut toujours partir de soi dans les relations et les communautés que l’on crée. Aujourd’hui, c’est avec l’art-thérapie que Nina renouvelle cette affirmation de soi.

*espace bienveillant

Artiste autodidacte, Nina a commencé à dessiner avant même de savoir parler. Après un parcours en illustration et en peinture murale, iel décroche un diplôme en éducation artistique communautaire. Iel publie régulièrement des zines et des bandes dessinées indépendantes et travaille à divers projets de romans graphiques. Avec des médiums aussi différents que l’aquarelle, une tablette et un crayon numériques, Nina explore les thèmes de l’identité de genre, de la mémoire et des rituels quotidiens, inspiré·e de ses expériences personnelles. Ses œuvres récentes comprennent Cosmic Daily Diary Comics [Journal intime cosmique en bandes dessinées], qui célèbre sa vie à Montréal auprès de Laurence, avec qui iel partage un petit appartement chaleureux avec leur chat sphynx, Vashti.

Nina ressent un malaise par rapport aux rôles genrés traditionnels, mais iel n’a pas toujours eu le vocabulaire nécessaire pour l’exprimer. Après plusieurs années de solitude et de confusion, Nina apprend à mieux comprendre et exprimer son rapport au genre, notamment grâce à l’art. C’est quand iel réalise son projet Am I Gay Enough ? [Suis-je assez gai·e?] qu’iel parvient à saisir sa propre non-binarité. Aujourd’hui, sa pratique artistique lui permet de se recentrer sur soi et de se sentir lié·e aux autres.